La recherche scientifique permet aux étudiants et aux étudiantes de prendre part à des activités stimulantes avec des enseignants et des professionnels hautement qualifiés et passionnés. La participation à un projet de recherche accroît leur motivation et leur engagement dans les études. Dans certains cas, la recherche devient une option de carrière qui n’avait pas été considérée auparavant.
Quelques exemples de projets de recherche
Pierre Baillargeon (chimie) déborde d’idées pour développer des matériaux intelligents cristallins qui réagissent à des stimuli externes tels que la température ou la présence de solvants. Ces innovations offrent des applications prometteuses en médecine et en électronique avancée. Ce chercheur s’engage à respecter les principes de la chimie verte en utilisant des matières premières renouvelables telles que l’eugénol, qui provient du clou de girofle. Grâce à des collaborations enrichissantes et à la participation de ses étudiantes et de ses étudiants, il contribue à l’avancement de la science des matériaux intelligents en publiant régulièrement ses travaux dans des revues scientifiques internationales.
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Caractériser un magnétomètre quantique sur une plateforme aéroportée
Charles Richard (technologies du génie électrique) est le chercheur principal du regroupement stratégique collège-université d’expertises en sciences et technologies quantiques (ReSCUE-STQ). Avec son équipe composée de trois enseignants et de cinq étudiants, il a permis à SBQuantum, une jeune entreprise sherbrookoise, de caractériser son magnétomètre quantique dans des conditions qui se rapprochent de celles de l’espace. Les tests ont eu lieu à bord d’un ballon stratosphérique géant lors d’une campagne scientifique organisée par le Centre national d’études spatiales (CNES) de France en collaboration avec l’Agence spatiale canadienne (ASC) et l’Agence spatiale suédoise (SSC).
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Redonner une nuit obscure et silencieuse aux organismes vivants en milieu urbain, voilà le sujet sur lequel travaille Johanne Roby, enseignante-chercheuse (chimie) sur la pollution lumineuse.
Avec la collaboration de ses étudiants, de ses étudiants, de collègues du Cégep et de chercheurs de l’Université de Sherbrooke, elle explore le parc du Mont-Bellevue et ses alentours avec des appareils de mesure pour comprendre et cartographier la pollution lumineuse et sonore.
Ces outils permettent d’identifier les endroits problématiques, ce qui lui permet ensuite de sensibiliser les propriétaires des commerces et les citoyens à l’importance de préserver l’environnement nocturne et d’en diminuer les impacts sur les écosystèmes.
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La nuit, c’est la moitié de la vie! L’équipe composée de Martin Aubé, Johanne Roby et Alex Mavrovic mène, avec des personnes étudiantes motivées, des projets de recherche qui visent à mieux comprendre et protéger l’environnement nocturne. Parmi ces travaux, il y a le développement d’un modèle numérique de la pollution lumineuse, la mise au point d’instruments de mesure, le lancement de ballons stratosphériques et la mise en place de trames noires écologiques.
Parmi ses grandes réalisations, l’équipe a mis en place l’Oasis de nuit étoilée du Parc du Mont-Bellevue à Sherbrooke en 2022.
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En savoir plus sur la recherche au Cégep de Sherbrooke
Pour plus d’information :
Marie-Josée Fraser
Conseillère pédagogique
819 564-6350, 5780
marie-josee.fraser@cegepsherbrooke.qc.ca