Le Cégep de Sherbrooke, une contribution majeure au développement régional

Publié le 06 Novembre 2014

Une nouvelle fois, le Cégep de Sherbrooke reçoit un A+ en ce qui a trait à ses méthodes pédagogiques, à ses mesures de soutien à la réussite et à l’actualisation du contenu de ses programmes d’études. C’est ce qui ressort des résultats d’un sondage effectué auprès de 1419 finissants et finissantes de juin 2013. Les finissants tant d’un programme d’études préuniversaires que d’un programme d’études techniques ont donné une note moyenne de 97 % au Cégep concernant ces trois aspects. L’établissement d’enseignement collégial s’est vu attribuer une note moyenne générale de 90% concernant l’ensemble des 18 éléments d’appréciation de l’offre de formation par ses finissants des cinq dernières années.

Innovateur d’abord pour ses étudiants

Ces résultats viennent confirmer la pertinence des efforts effectués par le personnel du Cégep pour offrir des services de soutien à la réussite adaptés à l’ensemble des étudiants et des étudiantes, mais également à ceux et celles en situation de handicap ou vivant des difficultés de toutes sortes. Pour ces derniers, des mesures de soutien particulier ont fait l’objet d’un développement important ces trois dernières années.

En ce qui concerne la qualité et l’actualisation de sa formation, le Cégep a établi depuis plusieurs années un processus en continu afin d’analyser la pertinence de ses programmes, auquel participent d’ailleurs plusieurs représentantes et représentants du milieu socioéconomique. Quatorze programmes ont été évalués et révisés au cours des trois dernières années dans le cadre de ce processus. Le personnel enseignant est aussi constamment à l’affut de nouvelles méthodes d’apprentissages et de projets répondant à la réalité des étudiants et des étudiantes. Une quinzaine de projets d’innovation pédagogiques sont réalisés à cet effet chaque année par le personnel enseignant.

Créateur de relève pour sa région

Ce souci d’avant-gardisme et de pertinence dans la formation semble porter ses fruits puisque 93,5 % des répondants au sondage ont mentionné que les activités d’apprentissage proposées par le personnel enseignant étaient variées et novatrices. Ces données viennent encourager le Cégep à poursuivre sur la voie de l’innovation en matière de formation. Le Cégep a été en effet précurseur de plusieurs initiatives permettant de créer des ponts entre la formation et le milieu de l’emploi. Pensons notamment aux projets de partenariats avec les domaines de la santé et manufacturier afin d’augmenter la relève dans ces secteurs.

Il a été de plus le tout premier cégep à mettre en place la coexistence travail-études, une formule unique et novatrice qui permet aux étudiantes et aux étudiants d’étaler la dernière année de leur formation sur deux ans, afin de pouvoir combiner, dans une même semaine, un travail rémunéré en entreprise et la formation en classe. La formule sera bientôt intégrée dans le tiers des programmes techniques tant les résultats sont probants notamment en ce qui a trait à la persévérance aux études.

Autre innovation qui fait la fierté de l’établissement : le Centre de recherche et de formation par simulation (CEREFS) inauguré en janvier dernier sur son campus. À l’intérieur de ce centre, on trouve le premier laboratoire francophone collégial d'apprentissage assisté par mannequins simulateurs haute-fidélité. Appuyé par ses précieux partenaires des milieux de la santé et de l'éducation, le Cégep a tout mis en œuvre pour que ce projet audacieux puisse voir le jour et ainsi offrir une solution prometteuse aux besoins de relève dans le secteur de la santé.

Comme on estime que les deux tiers des emplois disponibles en région nécessitent un diplôme d’études supérieures, le Cégep travaille en partenariat avec les employeurs de la région pour mettre en œuvre des projets et créer de nouvelles approches afin de favoriser le développement d’une relève qualifiée, particulièrement dans les secteurs connaissant une rareté de main-d’œuvre. De plus, si 83 % de sa population étudiante provient de l’Estrie, cela n’est pas étranger au fait qu’il a développé une offre de programmes variée afin que les jeunes estriens puissent faire leurs études collégiales dans leur région. L’établissement sherbrookois est d’ailleurs le seul cégep à offrir toute la gamme existante des programmes préuniversitaires. « Les cégeps sont, à l’évidence, de véritables outils de développement socioéconomique », souligne Mme Marie-France Bélanger, directrice générale du Cégep de Sherbrooke. « Avec ses quelque 1500 diplômés chaque année, le Cégep contribue à l’augmentation du bassin de main-d’œuvre qualifiée en Estrie.  D’ailleurs, le taux de placement de nos diplômés des programmes techniques se situe autour de 90 % et les deux tiers de ces diplômés travaillent en Estrie. Cela illustre bien la pertinence de nos programmes et les efforts d’arrimage effectués avec les employeurs de la région ».

Le Cégep de Sherbrooke est actuellement à revoir son offre de services aux entreprises afin de répondre encore mieux à leurs besoins. Un nouveau site Web (www.cegepsetcies.com) a d’ailleurs été lancé récemment par la Fédération des cégeps permettant aux entreprises de trouver chaussure à leur pied parmi l’éventail des formations et services offerts par le réseau collégial. Présent sur ce site, le Cégep de Sherbrooke est en mesure de répondre en 48 heures à toute demande de service formulée par une entreprise de la région ou d’ailleurs.

Le défi actuel : maintenir les acquis

Si le dynamisme du Cégep de Sherbrooke n’est plus à démontrer et que sa contribution est fort importante pour la région, le financement de son offre de formation et de services demeure un défi de plus en plus difficile à relever. Ayant subi cinq coupes budgétaires durant les quatre dernières années, le Cégep craint de ne pouvoir maintenir ce qu’il a pris des années à bâtir. « Ces coupes sont en train d’affecter considérablement la vitalité de notre Cégep et je suis très inquiet de leur impact sur nos futures cohortes de cégépiens et de cégépiennes ainsi que sur l’essor de notre région. », mentionne le président du conseil d’administration, M. Réal Jr Desautels. « Le Cégep dû procéder à des réductions de personnel, de services et à l’interruption de projets pourtant appréciés et pertinents. Nous en sommes rendus à un point tel que cela touche maintenant le cœur de notre mission et, bien que nous ayons tenté de minimiser l’impact de ces coupes sur les étudiants et étudiantes, inévitablement, la formation et les services que nous leur offrons s’en trouveront à brève échéance affectés. »

Le Cégep de Sherbrooke en bref

Le Cégep offre 23 programmes techniques, 9 programmes préuniversitaires et une dizaine de programmes et microprogrammes à la formation continue. Son campus de près de dix hectares comprend six pavillons d’enseignement et une résidence ainsi qu’un point de service relié à l'agriculture situé à Coaticook. L’établissement est le plus grand cégep en province, hormis ceux de Montréal et de Québec, et se classe parmi les employeurs d’importance en Estrie avec un effectif de plus de 800 personnes à son emploi.

Les activités d’apprentissage proposées par le personnel enseignant du Cégep de Sherbrooke sont variées et novatrices, selon 93,5 % des finissants et finissantes ayant répondu au sondage de juin 2013. Des données qui encouragent le Cégep de Sherbrooke à poursuivre sur la voie de l’innovation !
(Crédit photo : Cégep de Sherbrooke)

Source :

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