Pour une deuxième année, le Centre de recherche et de formation par simulation (CEREFS) a reçu la visite d’élèves de 3e secondaire de l’école secondaire de la Montée (pavillon Le Ber), dans le cadre de leur cours de Voie Sciences.
Les trente élèves, initiés à diverses sciences lors de leur parcours secondaire, ont pu être en contact plus direct avec les sciences de la santé.
Un enseignant plus qu’enthousiaste
Pour leur enseignant, Dominique Robert, la visite du CEREFS permet à ces élèves qui sont présentement dans le volet robotique de la Voie Sciences, de concrétiser l’application de leurs savoirs. « Je crois que le fait de voir ces mannequins, adultes et enfants, entièrement robotisés, peut déclencher un intérêt supplémentaire, une passion chez nos élèves. Ils ont la chance de voir une application concrète et utile des habiletés qu’ils développent en robotique. »
Après une présentation animée par la coordonnatrice du centre, Mme Manon Ouellet, les élèves ont eu la chance de faire fonctionner les mannequins simulateurs haute-fidélité.
Des élèves DANS l’action
Les jeunes visiteurs ont été étonnés de constater que les mannequins pouvaient respirer, pleurer, parler, transpirer, avoir un pouls ou une pression artérielle, saigner, trembler ou même accoucher.
Félix Martin, captivé par l’ensemble des ateliers, s’est d’ailleurs généreusement porté volontaire pour déposer le bébé mannequin sur le ventre de la nouvelle maman!
Julien Cardin était lui aussi emballé par l’expérience : « Le réalisme est impressionnant. J’ai pris le pouls du mannequin enfant, on pouvait le voir respirer! En plus, tout est contrôlé à distance! »
Grace Baga, quant à elle, connaissait déjà un peu le CEREFS, sa mère y ayant étudié pour devenir infirmière. « Je pense aller en médecine, alors c’est vraiment intéressant un laboratoire comme ça. »
Enfin, Meg-Ann Boyer, munie d’un stéthoscope, a aimé la simulation auprès du malade adulte. « C’était la première fois que j’entendais des battements cardiaques. Ça m’a fasciné. Je n’envisage pas une carrière en santé, mais peut-être en santé animale, donc il y a des liens. »
Nul doute que ces élèves ont vécu au CEREFS une activité positivement marquante!