Constamment à l’affût des nouvelles tendances, le programme Gestion et technologies d’entreprise agricole (GTEA) innove une fois de plus en intégrant l’approche biologique et les cultures émergentes dans les cours de la spécialisation horticole.
La production biologique, qui était à ses débuts restreinte à une infime poignée de producteurs fervents défenseurs de cette école de pensée, a rallié avec les années de plus en plus d’adeptes. Le nombre de fermes maraîchères certifiées biologiques a également considérablement augmenté depuis, et parallèlement, l'expertise des agriculteurs s’est elle aussi développée.
Le programme GTEA du Cégep de Sherbrooke a donc choisi d’opérer ce nouveau virage afin de demeurer le plus près possible de la réalité des entreprises. Ainsi, le programme d’études permettra désormais aux étudiants et étudiantes de rencontrer quelques pionniers et pionnières de l'agriculture biologique du Québec puisque plusieurs des premières fermes certifiées biologiques ont pris naissance en Estrie.
Le bio fait son entrée dans les cours
Le cours de production en serre et le cours de production maraîchère en champs comporteront des orientations prônant les procédés certifiés biologiques et inviteront les étudiantes et les étudiants à découvrir différentes pratiques culturales privilégiées par l’approche biologique. Les plants produits en serre et en champs seront aussi cultivés en respectant les normes des organismes de certification biologique.
Le cours de cultures fruitières et alternatives n’échappera pas non plus à ce vent de changement. En effet, le thème de la production de cultures émergentes sera abordé. Les étudiants et les étudiantes auront l’occasion d’explorer la production de camerises, d'amélanchier, de houblon, d'arbres à noix, de produits forestiers non ligneux, d'asclépiade, d'argousier, de sureau, de cerisiers nains et de safran. Ce cours ouvrira donc la porte à une panoplie de nouvelles possibilités en agriculture.
Le cours d'élaboration de cultures abritées et de cultures en champs, pour sa part, invitera l’étudiant ou l'étudiante à réaliser les principales étapes de planification d'une culture, allant du choix du type production à l’élaboration du calendrier de production, en passant par la fertilisation et les traitements phytosanitaires.
Finalement, les deux premiers stages de la formation seront réalisés principalement dans des fermes certifiées biologiques.
Envisager le bio comme projet d'avenir
Les cours de la spécialisation production horticole inciteront donc plus que jamais les étudiants à utiliser les notions acquises en classe afin de les transposer dans un processus de réflexion qui les mènera à déposer un programme de culture. Ces travaux servent souvent de matière à la réalisation de leur plan d'affaires ou encore pour lancer leur projet de microentreprise.
Aux dires de Nathalie Lanoix, enseignante en GTEA comptant 20 ans d’expérience : « Cette nouvelle façon d'enseigner permettra aux étudiants et aux étudiantes de développer des liens étroits avec le milieu horticole biologique et de s’en inspirer pour créer leur projet d’avenir ».
Notons que la spécialisation production animale comporte aussi une nouvelle approche en agriculture raisonnée qui permettra aux étudiantes et aux étudiantes de développer des compétences en alimentation, en génétique, en reproduction et en conduite d'élevages diversifiés, avec une préoccupation constante du bien-être, de la santé et de la sécurité des animaux.
En savoir plus sur le programme Gestion et technologies d’entreprise agricole
Source :
Joëlle Bouchard
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Information :
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